Vous ne trouverez pas sur ce blog des indications de réglages des voiles, comment gérer la météo, des plans ou instructions sur les bons mouillages ... Vous me direz alors qu'il ne sert à rien ! Il raconte simplement le plaisir que nous avons à découvrir des lieux nouveaux, le plaisir de la balade à la voile (et souvent au moteur !), le plaisir de partager et peut-être donner envie avec quelques mots et des images.
dimanche 19 août 2012
En Tunisie
Nous quittons la Sardaigne avec un bon vent d'ouest qui souffle jusqu'à la nuit, ensuite le moteur prend la relève. Nous arrivons dans la matinée au Cap Blanc, près de Bizerte. La fin du parcours a été plus délicate lors du franchissement des rails de navigation pour les cargos car il a pas mal de trafic. Nous entrons dans le grand port de Bizerte à la recherche de la nouvelle marina qui devrait être en service. Nous découvrons un chantier, aucun bateau visible et comme l'environnement industriel est peu engageant, une immense cheminée rejette généreusement sa fumée ocre sur la ville, nous décidons de poursuivre la route. En fait une nouvelle marina haut de gamme, la Marina de Gammarth, se trouve à une quarantaine de milles dans le golfe de Tunis. J'ai rapporté ces informations du salon nautique de Paris avec un beau prospectus très détaillé et annonçant l'ouverture en 2012. Nous trouvons facilement la marina qui reste silencieuse à nos appels radio et découvrons, en y entrant, un vaste chantier qui semble abandonné sauf d'une nuée de gamins qui en ont fait leur piscine et qui plongent devant le bateau. Les bassins attendent les équipements et tous les appartements sont vides ou à terminer. Le projet semble en bien grande difficulté ! Du coup, avec l'espoir de trouver enfin un abri nous passons le cap Carthage pour atteindre à quelques milles de là Sidi Bou Saïd. Le port est encombré de bateau et fonctionne dans une joyeuse pagaille. Nous nous mettons à quai à la station d'essence qui n'en distribue plus depuis un moment et après les formalités d'entrée dans la pays nous mouillons devant la plage à la sortie du port. Nous avons besoin de gasoil ,le plein date du départ à Leucate et en Italie il est beaucoup trop cher ! Finalement c'est un fourgon citerne qui nous livre le lendemain matin. En attendant l'autre partie de l'équipage qui arrive en avion, nous passons quelques jours dans ce lieu qui semble désorganisé depuis la révolution mais qui conserve encore un certain charme.
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